Monsieur le ministre, vous avez parlé de transparence : pourquoi ne pas commencer tout de suite avec la question de Fincantieri ? Lorsque M. Le Drian était ministre de la défense, il n'était pas utile, il était même néfaste d'envisager un rapprochement entre Naval Group et Fincantieri. Or il semblerait que, depuis que STX est passé sous contrôle de Fincantieri, ce rapprochement soit réellement à l'ordre du jour, eu égard aux travaux des groupes de travail entre les gouvernements français et italien depuis septembre.
Le Parlement n'est informé de rien. Que pouvez-vous nous dire sur ces négociations ? Sont-elles interrompues depuis les dernières élections en Italie, le gouvernement actuel n'ayant plus n'a plus de légitimité pour agir ? Cela relève de la souveraineté nationale, eu égard au rôle de Naval Group dans notre force océanique de dissuasion.
Ma deuxième question concerne Airbus. Notre commission d'enquête a auditionné ses responsables. L'entreprise connaît une crise sans précédent et risque potentiellement de devoir payer une amende aux autorités britanniques.