Ces informations figurent dans la presse, il suffit de lire Mediapart ! Airbus encourt peut-être également une amende encore plus importante des autorités américaines. Alors que l'entreprise connaît des difficultés conjoncturelles, sa structure capitalistique lui permet d'être à l'abri de toute OPA hostile du fait de l'accord qui lie les trois États – France, Allemagne et Espagne – possédant plus de 26 % du capital. La France possède un droit de rachat préférentiel sur ces actions si un des deux autres partenaires souhaitait se retirer. Mais aurait-elle les moyens et la volonté de racheter 11 % d'Airbus pour garantir la souveraineté française sur cette entreprise qui, je vous le rappelle, participe également à la force océanique de dissuasion ?