« Choisir les transports en commun, c'est préserver l'air que vous respirez ». Tel était le slogan de l'édition 2017 de la Journée du transport public.
Nous connaissons les bénéfices des transports en commun sur notre environnement, mais nous oublions bien souvent que le taux de particules fines est dix fois supérieur dans les tunnels du métro que dans les rues de Paris. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) a alerté sur le risque sanitaire, respiratoire et cardiovasculaire lié à l'exposition chronique des travailleurs aux particules dans l'air des enceintes ferroviaires souterraines (EFS). Aujourd'hui, ce sont 28 000 salariés qui sont concernés en Île-de-France. En juillet 2017, le Conseil d'État a enjoint au Gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour ramener les concentrations en dioxyde d'azote et particules fines PM10 sous les valeurs limites.
Monsieur Thierry Dallard, n'ayant pas vu cette mention dans les rapports de la SGP alors que nous connaissons les causes de cette pollution, et que la SGP s'apprête à doter l'Île-de-France de 200 kilomètres de nouvelles voies, pouvez-vous nous dire comment vous envisagez de prévenir et de lutter contre cette pollution ?