Le Grand Paris Express est un projet de grande ambition à la hauteur du statut international de la France, s'inscrivant parfaitement dans le développement et la dynamique de Paris ville-monde, et acteur majeur de notre économie. Mais veillons tout de même à ne pas trop anticiper notre enthousiasme vis-à-vis de ce projet d'envergure internationale, tout à fait nécessaire pour notre capitale dans l'ère des mobilités accélérées, mais dont l'ampleur exceptionnelle pourrait être considérablement atrophiée si l'État ne s'engage pas à la hauteur de ses ambitions et s'il ne parvient pas à assurer des moyens nécessaires à la réalisation de sa politique.
Déjà, les délais ont été considérablement rallongés, et le coût de la réalisation semble tous les jours augmenter davantage.
Monsieur Thierry Dallard, si vous arrivez demain à la tête du directoire, comment comptez-vous mener à bien la réalisation du Grand Paris Express ? Au-delà de la mission confiée à notre collègue M. Gilles Carrez, comment comptez-vous trouver et mobiliser des ressources supplémentaires qui ne soient pas du financement public, et qui ne seraient pas, à nouveau, financées par l'impôt ou la dette ?