Intervention de Thierry Dallard

Réunion du mercredi 11 avril 2018 à 11h05
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Thierry Dallard :

Au fur et à mesure que les cycles de questions avancent, elles deviennent de plus en plus précises, à un point qui dépasse ma capacité à répondre.

Sur la pollution de l'air, le cadre réglementaire est précis, avec des mesures d'instrumentalisation et des capacités à agir si des seuils étaient dépassés. Je suppose que la maîtrise d'ouvrage respecte parfaitement le cadre fixé, mais je ne peux vous donner une réponse plus détaillée sur ce thème.

Je n'ai pas non plus en tête une cartographie de la gestion des déchets, mais l'un des plus gros enjeux est la conciliation de trois soucis : le stockage final, le transport et les nuisances afférentes, et enfin le souci financier, qui est de trouver le recyclage. Contrairement à une idée reçue, le stockage ultime de déchets qui ne sont pas « nobles » est très coûteux. C'est l'un des chantiers prioritaires de la SGP dans ses recherches d'optimisation de coûts. Il reste toujours à la fin, malheureusement, une partie de déchets qui ne peut être gérée autrement et cela pose donc en effet la question d'une gestion soigneuse du sujet. Comme tout converge vers le même souci, je suis toutefois confiant quant au fait que les bonnes solutions seront trouvées.

La conception-réalisation doit aussi passer par les fourches caudines du code des marchés publics, mais un tel marché réduit considérablement le nombre de consultations : une seule plutôt que cinq, dix ou quinze. J'y vois un autre intérêt, c'est qu'elle permet d'internaliser certains risques. Une grande partie du travail de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise des coûts est, je l'ai dit, la gestion des risques. C'est donc une piste à regarder, un outil qui peut avoir sa place. Cela a pu être difficile au moment du lancement de la SGP parce que les premiers marchés ont été lancés alors qu'il y avait encore de discussions sur tel ou tel positionnement de gare ou tel élément du tracé, mais, à présent que les choses sont stabilisées, cela peut être raisonnablement regardé.

Au regard des éléments d'analyse de la Cour des comptes et des premiers échanges que j'ai eus avec les équipes, je considère que le planning n'est pas irréaliste ou insincère. Il faut gérer les aléas, et c'est cette gestion du risque et des imprévus qui conditionnera le résultat.

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