La loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte prévoit de réduire la part du nucléaire dans notre bouquet énergétique à 50 % en 2030, soit d'un tiers en douze ans, ce que nous estimons trop timide. Concrètement, comment EDF a-t-elle planifié cette réduction, notamment en termes de fermeture de centrales en fin de vie ? En effet, vous avez entrepris des carénages dans presque toutes ces centrales…
Les écarts de qualité constatés dans la réalisation des soudures de l'EPR de Flamanville vont encore contribuer à l'explosion du coût de cette filière – de 3,5 milliards initialement annoncés, on est passé à 10,5 milliards ! Peut-on imaginer que l'EPR de Flamanville et cette filière soient « rentables », sans construction de plusieurs autres EPR ? Quels sont vos projets pour les EPR en France dans les prochaines années ? Ces projets ne sont-ils pas contradictoires avec la baisse annoncée de la part du nucléaire pour 2030 ?
La loi précitée de transition énergétique fait une place importante aux énergies renouvelables, mais aucun parc éolien offshore – électriquement les plus productifs – n'a encore vu le jour, malgré le lancement de plusieurs appels d'offres. Comment EDF compte-t-elle atteindre ses objectifs en la matière ?
M. Giraud a souligné que les consommateurs avaient l'habitude de transmettre des données personnelles sur des réseaux. Il a oublié de préciser que rien ne les y oblige, contrairement à ce qui se passe avec Linky ! Comment un opérateur comme EDF peut-il prétendre contraindre les consommateurs et les espionner ? Les contestations des usagers sont croissantes, sans compter qu'aucune étude sérieuse n'a été menée sur les conséquences des rayonnements. Comment EDF compte-t-il pratiquer pour équiper les consommateurs avec ces compteurs, alors qu'ils n'en ont aucune obligation ?