Ma première question porte sur la capacité d'investissement future d'EDF. Cela a été longuement expliqué, à partir de 2030, la société devra entamer le renouvellement du parc nucléaire. Certains estiment qu'il faudra investir entre 10 et 15 milliards par an sur vingt ans.
Nous savons que la société ne renouvellera pas, ou probablement pas, l'intégralité du parc existant. Cela étant dit, je voudrais savoir quelles sont, selon vous, les marges de manoeuvre possibles. Et je rejoins nombre de mes collègues qui en ont parlé, dont Mohamed Laqhila et Charles de Courson : doit-on envisager une hausse de prix de l'électricité pour refléter le coût réel de notre production d'énergie dans ce cadre ?
Ma seconde question concerne les recommandations qu'a faites l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour renforcer la sécurité des réacteurs – par exemple, le renforcement de la cuve ou du circuit d'eau secondaire pour les piscines, suite à l'accident de Fukushima. Comment ont donc été anticipées, financièrement et comptablement, ces recommandations de l'ASN ? Outre la prolongation dans le temps, a-t-on anticipé financièrement le renforcement de la sécurité ?