Je veux remercier le ministre et mes collaborateurs pour la qualité du travail effectué. Les nombreuses interventions, cet après-midi, ont montré qu'il s'agit d'un sujet qui passionne, quel que soit le groupe. Comme l'a dit M. Sébastien Jumel, je suis sûr qu'il est possible d'oeuvrer ensemble sur ce texte, sans trop de clivages. La détresse des agriculteurs exige que nous nous efforcions de travailler de façon concertée et intelligente.
En réponse à M. François Ruffin, je veux dire que les quotas, l'intervention, les mécanismes de régulation des marchés, tout cela a existé. Et si l'agriculture française en est là, c'est aussi à cause de ces mécanismes qui n'ont rien résolu, voire ont aggravé les difficultés économiques.
Pour rassurer M. Fabien Di Filippo, un titre consacré à la simplification sera rajouté. Nous accueillerons volontiers les propositions qui pourront être faites, dans le respect, évidemment, des lois existantes. Il convient d'éviter les propos caricaturaux et les postures ; cela ne résoudra pas les problèmes du secteur agricole et agroalimentaire. Enfin, je souhaite répondre à MM. Charles de Courson et Thierry Benoit que nous ne pouvons être que favorables à la décartellisation.