Madame la ministre d'État… pardon, madame la ministre – j'ai anticipé une promotion que je vous souhaite, d'ailleurs !
Au risque de vous étonner, nous considérons que cet article va dans le bon sens concernant les cas que vous avez cités. Les étrangers venant d'un pays sûr n'encourraient pas de danger immédiat s'ils se voyaient notifier l'obligation de quitter le territoire français. Il est évident, par ailleurs, qu'une procédure accélérée doit s'appliquer à l'encontre des étrangers constituant une menace grave pour la sécurité du pays.
Cela étant, madame la ministre, puisque vous nous faites le plaisir de revenir dans l'hémicycle, j'espère que vous nous apporterez dès maintenant les réponses à toutes les questions – je ne les rappellerai pas – que nous vous avions posées mercredi soir. Nous arrivons bientôt – du moins, je l'espère – au terme de l'examen de ce projet de loi, et il serait inconvenant que, sur un texte aussi important, le principal groupe d'opposition de cette assemblée n'obtienne pas de réponses du Gouvernement aux questions logiques qu'il lui a posées.