La scolarisation des enfants des demandeurs d'asile constitue une obligation, et non une option. Cependant, elle est à la charge des mairies. Si nous transférions cette charge à l'OFII, nous permettrions, d'une certaine manière, aux maires de se soustraire à cette obligation.
Il est important que les informations relatives à la scolarisation entrent dans la clé de répartition du schéma national. Comme le disait M. le ministre d'État, la concertation organisant la répartition géographique des demandeurs d'asile doit évidemment tenir compte des possibilités de scolarisation, mais l'organisation de cette dernière doit rester à la charge des mairies, et non de l'OFII. C'est pourquoi je demande le retrait de ces amendements ; à défaut, je leur donnerai un avis défavorable.