Encore une fois, Mme la rapporteure semble n'avoir entendu qu'une partie de ce que disent les associations, y compris France Terre d'asile, comme cela a été indiqué lors de la présentation des autres amendements similaires.
Il existait bien une pratique qui permettait de faire ce travail, mais la mesure que vous voulez introduire dans la loi sera contre-productive et remet en cause tout le travail qui a été fait, comme continuent à le dire, sans exception, les associations – très nombreuses, je le répète, et parmi lesquelles France Terre d'asile – qui s'opposent à ce projet de loi, notamment à l'article 9.
En effet, pour pouvoir aider les personnes qui viennent dans ces centres d'hébergement, encore faut-il qu'elles y viennent. Il s'agit d'un hébergement d'urgence et on ne peut donc, au moment où on les met à l'abri et où on leur assure la protection d'urgence dont elles ont besoin, déterminer a priori leur sort et penser qu'on peut les trier – ce qui est malheureusement l'intention exprimée dans ces alinéas et dans la circulaire.
Je le répète : vous avez entendu une partie du discours et des demandes des associations, qui expriment des constats auxquels nous pouvons souscrire, mais vous devez aussi entendre l'autre partie et leurs arguments critiques, sans quoi je commencerai à croire que vos arguments sont de mauvaise foi, parce que vous n'acceptez qu'une partie de l'argumentation.