L'égalité est une valeur fondatrice et inaliénable de notre République. Dans de nombreux pays, les personnes qui se battent pour elle font l'objet de persécutions. Cet amendement vise à leur reconnaître la qualité de réfugié pour mieux marquer l'importance de leur combat. Il s'agit d'inscrire dans la loi ce que la jurisprudence a déjà admis.
Nous proposons ainsi, à la première phrase de l'article L. 711-1 du CESEDA, d'insérer, après le mot : « liberté », les mots : « et de l'égalité ».
Le 02/03/2020 à 00:36, pascal Georges a dit :
Monsieur le député,
métropolitain résidant en Guyane depuis 4 ans, je me tourne comme de bien entendu vers le député de la nation que vous êtes, et non député de la Guyane ainsi qu'il est trop souvent indiqué.
Mon propos ira par conséquent au delà de la situation des réfugiés syriens présents depuis quelques semaines sur le sol guyanais.
Je sais que vous êtes intervenu auprès du ministre des affaires sociales sérieuses questions au sujet de la situation sanitaire de la région guyane. La problématique n'est évidemment pas que sanitaire, mais aussi liée à la sécurité.
Aujourd'hui il se joue aux portes de l'Europe un drame considérable avec l'ouverture des frontières turques aux dizaines, puis très bientôt centaines de milliers de syriens désormais autorisés par le dictateur turc Erdogan à frapper à la porte de l'Europe.
Attaché à mon identité européenne, chrétienne et laïque, je ne vois pas sans inquiétude ces flux de réfugiés essentiellement musulmans se presser aux portes de la Grèce.
Je souhaite que par votre voix le gouvernement soit interpellé sans détour sur cette situation, et au dela, que l'Union européenne, qui est bien silencieuse le soit également, notamment sur l'aide à apporter de toute urgence à la Grèce .
Il se joue finalement en Guyane comme en Europe une partie de notre destin, de notre territoire, de l'avenir de nos enfants.
La priorité des aides doit d'abord concerner les français, qu'ils soient guyanais ou bretons, le nombre de nécessiteux ne manquant pas sur nos territoires. La question de la prise en charge des malheurs humains peut être posée. Après. Il faut pour l'heure contenir ces populations migrantes, avant d'agir avec bienveillance, si nous le pouvons encore, ce qui est à démontrer.
Je vous remercie pour votre réponse, et vous prie d'agréer, monsieur le député, mes respectueuses salutations.
Pascal Georges
Cayenne
Le 21/04/2018 à 18:22, Laïc1 a dit :
L'égalité pour l'égalité est fort oppressive. Il n'y a rien de plus dangereux pour les droits humains qu'une égalité érigée en dogme absolu.
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