Madame la rapporteure, j'entends votre objection relative à la constitutionnalité de la mesure proposée. Cela m'a rappelé une discussion que l'on a eue précédemment sur la Guyane, au cours de laquelle vous avez rappelé un engagement du Président. Si j'ai bien entendu, il s'agirait de réduire le taux d'acceptation des demandes d'asile du niveau actuel de 2,8 % à 2 %. Or cet objectif, statistique, comptable, ne tient pas compte de la situation des personnes. Assumez donc cette approche inconstitutionnelle ou comptable du droit d'asile, mais ne nous le reprochez pas. Ou alors, modifions la Constitution pour atteindre un autre objectif que l'affaiblissement du Parlement et introduisons des quotas pour les demandeurs d'asile, les immigrés en général, comme d'autres pays le font.