Ces amendements me paraissent le meilleur moyen de faire exploser ce qui reste de nos capacités d'accueil, déjà bien saturées. Je ne voudrais pas apparaître comme le principal agent perturbateur des esprits de la majorité, encore moins des Français – je n'en ai absolument pas la prétention, d'ailleurs. Toutefois, monsieur le ministre d'État, il faut m'aider à clarifier la situation et répondre à la question que je vous ai posée précédemment : avez-vous bien dit que le Président souhaitait qu'en Guyane, le taux d'acceptation des demandes d'asile passe de 2,8 % à 2 % ? Cela nous indiquerait une volonté de ne pas tenir compte de la situation des gens, mais bien de se fixer des objectifs statistiques et comptables.