Il y a une distinction entre ceux qui fuient les dangers de leur pays d'origine, et qui doivent recevoir la protection de la France, et ceux qui ont été en danger pendant leur parcours migratoire. Il faut absolument lutter contre les filières de passeurs, afin d'éviter que des migrants se trouvent dans les mains et à la merci de ces trafiquants d'êtres humains et de misère. Nous devons mener ensemble cette lutte implacable, mais je ne vois pas comment une protection pourrait être accordée pour ces parcours dans le cadre de la convention de Genève. Il s'agit de l'un des objectifs premiers du Gouvernement, notamment par le biais du travail de l'Office central pour la répression de l'immigration irrégulière et de l'emploi d'étrangers sans titre – OCRIEST.
Avis défavorable.