Il importe, en effet, de prendre en compte la situation des auxiliaires de l'armée française, que M. le ministre d'État évoquera plus en détail. Elle est examinée par les autorités françaises afin de leur permettre, ainsi qu'à leurs familles, de disposer rapidement d'un titre de séjour – plus rapidement, même, que dans le cadre d'une demande d'asile.
Néanmoins, il ne me semble pas possible de prévoir une dérogation de portée générale au règlement Dublin III visant à en exempter cette catégorie de personnes. J'émets donc un avis défavorable et laisse M. le ministre d'État détailler la protection dont elles bénéficient sur notre territoire.