L'argent donné aux demandeurs d'asile doit-il leur permettre de subvenir à leurs besoins tant qu'ils sont sur notre sol, ou bien doit-il aussi subvenir aux besoins de leur famille restée dans leur pays d'origine ? S'il y a des transferts de fonds, ce ne peut être que pour cette raison.
Faut-il considérer que cette aide – qui paraît pourtant très modique – est trop importante et leur permet de faire vivre leur famille au pays, ce qui poserait problème ? Sinon, pourquoi vous opposer à l'interdiction de tels transferts de fonds internationaux ?
Je n'admets pas l'argument de l'impossibilité, madame la rapporteure. Quand on voit ce que peut faire TRACFIN, on se dit que tout cela peut être surveillé ! C'est une question de morale.