La commission des lois a adopté des amendements conférant des droits supplémentaires, par rapport à l'état de la législation actuelle, aux personnes dites vulnérables. Nous avons considéré, au sein du groupe Les Républicains, que ces amendements pourraient grandement fragiliser nos dispositifs d'éloignement et que le droit actuel était déjà suffisamment garant des libertés individuelles et porteur de l'humanité nécessaire, notamment vis-à-vis des mineurs. Je peux en témoigner dans le département des Alpes-Maritimes. Je veux rendre hommage aux fonctionnaires de l'État et aux policiers en charge de l'accueil et de l'accompagnement – peut-être pourriez-vous faire de même, monsieur le ministre d'État. Malgré les campagnes diffamatoires qui ont été menées à leur encontre, ils accomplissent au quotidien un travail d'une grande qualité, sous les insultes et les menaces permanentes de militants d'extrême-gauche politisés qui instrumentalisent les migrants à des fins politiques, parce qu'il n'y a pas d'autre cause à leur engagement, et qui ont d'ailleurs été condamnés à plusieurs reprises par la justice.