Mesdames et messieurs les députés, je souhaite évoquer les problèmes très importants qui se posent à la frontière avec l'Italie.
Je rappelle que 50 000 non-admissions ont été prononcées à cette frontière en 2017, ce qui donne une idée de la pression migratoire qui s'y exerce. Parce que cette pression reste forte, parce que, dans le même temps, la France reste soumise à un problème important de traversée de ses frontières, nous avons décidé de renouveler les contrôles aux frontières pour les six mois à venir.
Cette exigence d'efficacité, nous devons évidemment la concilier avec une exigence d'humanité et de dignité.