Je partage la préoccupation, fréquemment exprimée, quant à la dangerosité des routes dans les Hautes-Alpes, au col de Montgenèvre ou au col de l'Échelle, que les migrants, quelquefois pour échapper aux contrôles dans les Alpes-Maritimes, empruntent depuis le mois d'août dernier.
Par rapport à 2016, le nombre des migrants sur cette route particulièrement dangereuse a été multiplié par six, voire plus. C'est pourquoi nous voulons prendre des mesures avec nos amis italiens pour mieux contrôler cette frontière. J'ai eu sur le sujet de grandes discussions, débouchant sur une véritable coopération, avec l'actuel ministre de l'intérieur italien, Marco Minniti, et avec le président du Conseil. Aujourd'hui, notre coopération est exemplaire.