Monsieur le ministre d'État, vous dites qu'il faut passer de quarante-cinq à quatre-vingt-dix jours parce que vous n'arrivez pas à obtenir des laissez-passer consulaires. Mais ça ne changera rien ! Cet allongement ne changera strictement rien pour les pays qui refusent de délivrer ces papiers ! On a vu comment vous avez géré l'affront que nous ont fait les Comores, qui ont renvoyé chez nous leurs propres compatriotes en situation irrégulière : vous n'avez strictement rien fait, même pas convoqué l'ambassadeur pour lui dire notre façon de penser !
Le vrai problème, c'est celui-là : les laissez-passer consulaires. Il existe pourtant des moyens de faire pression sur les pays qui les refusent, et d'abord l'aide au développement, qui devrait être subordonnée au respect de nos lois !