J'anticipais les remarques de M. le ministre d'État ! Il lie l'aide publique au développement à la délivrance effective des laissez-passer consulaires. C'est un sujet majeur, car il est absolument anormal que des pays refusent aujourd'hui de délivrer à leurs ressortissants des laissez-passer consulaires. Par rapport au nombre de contrôles effectués, les taux peuvent être, selon les pays, extraordinairement bas.
L'amélioration de ces chiffes relève de la relation entre la France et les pays d'émigration. Il faut, monsieur le ministre d'État, un engagement fort du Gouvernement sur cette question essentielle, qui conditionne la politique de retour vers les pays sources d'immigration.