Cet amendement vise à geler les contributions financières de la France au titre de l'aide au développement pour les pays qui refusent de reprendre leurs nationaux déboutés du droit d'asile en France et, plus globalement, toutes les personnes que la France ne désire plus avoir sur son territoire et qui ont fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français – OQTF. Concrètement, cela revient à lier le don de l'aide publique au développement de la France à la délivrance de tous les laissez-passer consulaires demandés par notre pays.
Il est absolument nécessaire de travailler selon une stratégie gagnant-gagnant et nous ne pouvons pas continuer à être en position de faiblesse face à des pays qui refusent de reprendre leurs ressortissants dont la France ne peut plus assumer la charge lorsque toutes les voies de recours ont été épuisées. Tel est donc l'objet de cet amendement, qui vise à réarmer la France dans les négociations avec ces pays. Nous comptons, bien évidemment, sur la sagacité du ministre d'État pour nous donner satisfaction sur ce point.