Monsieur le ministre, c'est une question d'équité : on ne peut pas, d'un côté, financer l'aide au développement dans ces pays et, de l'autre, assumer la prise en charge de personnes n'ayant pas vocation à rester en France. L'aide au développement coûte plusieurs milliards d'euros, tout comme notre politique migratoire.
Vos engagements à négocier, pris aujourd'hui devant la représentation nationale, ne valent que si nous avons foi en votre bonne volonté ; force est de constater qu'elle n'a pas toujours été au rendez-vous au cours de l'examen de ce texte.
Nous souhaitons des engagements clairs : nos concitoyens, qui payent des impôts, ne peuvent plus accepter que, d'un côté, l'on aide certains pays à résoudre les problèmes qui rendent dramatiques les conditions de vie de leurs ressortissants et que, de l'autre, on accueille leurs populations, on les prenne en charge sans avoir la possibilité, quand elles violent nos lois, de les renvoyer dans leur pays. Cela n'est plus acceptable, monsieur le ministre !