Nous voulons passer par d'autres méthodes que cette remise en cause des libertés fondamentales. Ce n'est pas parce qu'il s'agit de personnes migrantes qu'il faut accepter des procédures qui garantiraient moins les droits fondamentaux, lesquels sont universels.
Par ailleurs, je tiens à rassurer Julien Aubert. Notre référence à Éric Ciotti n'a rien à voir avec une injure : il s'agissait simplement d'identifier l'origine d'un propos. Les Républicains ont leur propre cohérence, contre laquelle nous argumentons, mais que nous respectons. Nous n'avons donc nullement mis M. Ciotti en cause, mais simplement relevé les convergences à l'oeuvre. Nous sommes profondément en désaccord avec la logique – ce n'est pas une injure que de parler de logique – que M. le ministre d'État juge légitime et vers laquelle il converge. Mêler la question de l'immigration, même irrégulière, ainsi que celle du droit d'asile avec la lutte contre le terrorisme entretient la confusion et les amalgames. Une telle analyse ne remet pas en cause la personne d'Éric Ciotti, ni sa cohérence, elle ne fait que souligner une convergence que nous déplorons, puisqu'elles se traduiront, pour des personnes déjà vulnérables, par des atteintes toujours plus grandes et des stigmatisations toujours plus fortes.