Monsieur le ministre d'État, vous m'avez demandé hier de retirer un amendement, et je l'ai retiré, en confiance. Il s'est passé la même chose tout à l'heure. « Jamais deux sans trois », me direz-vous !
Il y a dans cet hémicycle des gens qui philosophent – et il en faut. Il y en a d'autres qui réfléchissent de manière pragmatique, à partir des réalités du terrain. Je vais vous révéler en confidence les notes que j'ai eues au bac – 320 en philosophie, 1920 en maths – , pour expliquer que je suis plutôt pragmatique et que je dois vivre des expériences pour me forger une opinion. Ma conviction, c'est que nos forces de l'ordre ont besoin de moyens d'action, et la possibilité de mémoriser les données en fait partie. C'est pourquoi je maintiens cet amendement.