L'amendement tend à élargir à la circulation le champ de la répression pour complicité de la commission de l'infraction prévue à l'article 441-8 du code pénal – entrer ou se maintenir sur le territoire national par l'utilisation d'un document d'identité ou de voyage appartenant à un tiers. Cet article ne s'appliquant à ce jour qu'à l'espace Schengen, donc à la métropole, il est proposé de l'étendre à l'ensemble du territoire national.
Je m'adresse maintenant à mes collègues de la majorité. Mayotte est en souffrance aiguë, mes amis ; ce qui s'y passe ne se passe nulle part ailleurs. Mayotte, c'est Calais puissance mille. La situation est donc vraiment très difficile. À titre d'exemples, nous avons déjà trois victimes dans les lycées, et il y a trois jours, monsieur le ministre d'État, un militaire affecté à la lutte contre l'immigration clandestine a trouvé la mort. Combien de temps encore, combien de victimes faudra-t-il pour qu'on se réveille et que l'on considère vraiment la singularité de Mayotte afin d'apporter les solutions adéquates pour sa sécurité et celle de sa population ?