Je pense que vous pouvez souscrire à cet amendement. Tout à l'heure, nous évoquions l'indispensable pragmatisme face aux situations de fraude généralisée et de détournements de la loi auxquelles sont confrontés les services de police. Soyons lucides et efficaces !
Quant à la forme, monsieur le ministre d'État, vous vous contentez de nous renvoyer aux discussions engagées entre le Premier ministre et les présidents de département. Cet argument dilatoire n'est pas recevable. Cela fait des années que cette situation dure ; or nous sommes en train de débattre d'un projet de loi sur l'immigration et l'asile. Pourquoi ne pas y aborder cette question majeure et essentielle des mineurs non accompagnés, qui est extraordinairement coûteuse pour les départements ? Sinon, quand en parlerons-nous ? Dans un, deux ou trois ans ? À la fin de ce quinquennat ? Cet argument n'est pas recevable.