La loi organique de 2012 a renforcé la sincérité des prévisions macroéconomiques associées à la programmation et à la gouvernance des finances publiques en les plaçant sous la surveillance du Haut Conseil des finances publiques, pour les projets de lois financières et les programmes de stabilité. Vous avez salué ce renforcement en évoquant les bienfaits du dialogue qui en a résulté.
En revanche, il n'existe pas de dispositif analogue pour les prévisions de finances publiques soumises à l'examen de la Commission européenne. Quel jugement portez-vous sur cette situation ?
Vous avez fait état de la mission de vos services sur le suivi des exports et l'assurance-crédit, en évoquant la situation de l'Allemagne, où le nombre d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) exportatrices est beaucoup plus important. Le secteur de l'assurance-crédit a changé puisque les activités de la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (COFACE) ont été reprises par Bpifrance. Quelle est votre appréciation sur ce transfert d'activité, ses conséquences, et quelles sont vos éventuelles propositions d'amélioration ?