Intervention de Odile Renaud-Basso

Réunion du mercredi 26 juillet 2017 à 11h10
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Odile Renaud-Basso, directrice générale du Trésor :

Elle est plutôt d'accord avec la France – ce qui provoque d'ailleurs une certaine méfiance des Allemands à son égard...

Pour ce qui est des petites entreprises, je confirme que le crédit aux PME est très dynamique. La question des TPE est plus problématique, les banques étant assez frileuses à leur égard. L'intervention de Bpifrance au moyen d'un dispositif de garanties est un premier élément de facilitation. Par ailleurs, La Banque postale, bien implantée dans les territoires, pourrait selon nous développer cette activité de crédit aux PME, tout en maintenant un niveau élevé de maîtrise des risques.

Pour ce qui est des gros dossiers en cours en matière de partenariats public-privé (PPP), je citerai le Charles-de-Gaulle Express – le projet de liaison ferroviaire directe entre Paris et Roissy – et d'autres dossiers en cours de finalisation, notamment des partenariats public-privé interministériels tels que le projet Balard. Certaines discussions portant sur le modèle de concession des autoroutes ou l'extension de la durée de concession pour faire des travaux, reviennent régulièrement, et nous y sommes très impliqués.

Les évolutions technologiques sont source d'une très grande incertitude au sujet de leur impact sur l'emploi. Ce qui est certain, c'est que ces évolutions ont un effet plutôt positif sur la qualité des emplois, ce qui implique de se repositionner sur des emplois à plus forte valeur ajoutée. La même incertitude pèse sur le niveau des gains de productivité que l'on peut espérer, en raison de la difficulté à les mesurer au niveau macro-économique – cependant, sur le principe, on estime intuitivement que ces gains de productivité existeront.

Dans le secteur de l'assurance, nous sommes convaincus qu'il est utile que le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) dispose des pouvoirs dont il a été doté – et qu'il n'utilisera que dans l'hypothèse où surviendrait une crise exceptionnellement grave. L'équilibre actuel en la matière nous semble donc satisfaisant.

Enfin, j'estime que le ministre est plus fondé que moi à vous répondre au sujet de la gouvernance de l'Agence des participations de l'État.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.