L'amendement que je défendais ne concernait pas les demandeurs d'asile, bien entendu, car ce serait complètement contraire à nos principes. Je parlais de visas, notamment pour les étudiants. Des pays, comme l'Australie, contrôlent les ressources des étudiants qui vont y effectuer leurs études. Il n'est pas absurde de vérifier que ceux qui viennent dans un pays pour bénéficier d'une prestation disposent des ressources pour y vivre sans faire appel à la solidarité nationale. J'apporte cette précision pour que le débat ne soit pas caricaturé. Je rappelle que le nombre de titres de séjour accordé aux étudiants a fortement augmenté : nous sommes passés de 73 000 à 92 000 en 2017.