Tout d'abord, soyez rassurée, 70 % des personnes en situation irrégulière qui sortent de prison sont aujourd'hui éloignées – ce n'est pas 100 % mais ce n'est pas négligeable.
S'agissant des laissez-passer consulaires, par le passé, comme certains pays en accordaient peu, les préfets finissaient effectivement par ne plus en demander. Nous avons repris cette démarche et passé un accord avec plusieurs pays. Non seulement nous demandons aux préfets d'exiger systématiquement ces documents aux consulats, mais nous avons installé une équipe dédiée au ministère de l'intérieur. Nous pouvons ainsi, lorsque les préfets n'obtiennent pas ces laissez-passer, reprendre les choses en main au ministère et traiter directement avec les ministres des pays concernés.