Il ne suffit pas d'annoncer que l'on partage la même analyse. Les parlementaires peuvent être en désaccord avec l'administration, avec le ministre d'État ou avec l'exécutif tout en exigeant qu'une solution soit apportée à un problème. Clairement, la solution apportée aujourd'hui n'est pas la bonne.
Si c'était facile, nous ne serions pas là, mais tout de même : au vu des chiffres le problème ne semble pas insoluble. Même les personnes déboutées ont vécu des situations difficiles. Elles n'ont pas le droit de rester, mais ce qu'elles ont vécu est déjà traumatisant. Qu'on les traite au moins dignement ! On doit progresser, par exemple, en ce qui concerne les conditions d'hébergement, car aujourd'hui elles ne sont pas bonnes.
On ne peut pas dire que l'on est d'accord avec le fond des amendements, et émettre ensuite un avis défavorable. J'appelle l'attention de tous les collègues sur le fait que nous avons une responsabilité : il nous appartient de dire que nous ne sommes pas d'accord. Je suis persuadé que si nous refusions une solution, les responsables en trouveraient une autre pour que nous puissions avancer ensemble.