Dans cette première hypothèse, on est conduit à pousser la logique à son terme. Soit on adopte une autre position, qui rejoint celle de l'amendement. Mais celui-ci devrait aller plus loin et questionner l'inversion du calendrier électoral. Plusieurs amendements vous proposent d'ailleurs de déconnecter doucement les législatives de la présidentielle, afin que l'on soit tous des représentants de nos circonscriptions. Mais en même temps, avec la VIe République, que l'on appelle de nos voeux, tout cela sera balayé, puisque l'on mettra tout à plat : on pourra ainsi sortir de la logique affreuse de la Ve République. Je suis sûr que nous allons tous tomber d'accord là-dessus dans peu de temps, une fois que l'Assemblée nationale aura été dissoute.