Vous avez fait le point des conflits mondiaux en soulignant leur intensification et leur durcissement, tandis que la menace terroriste qui perdure prend une importance plus grande encore. Vous avez également souligné la multipolarisation des agresseurs et des armes, y compris nucléaires, et vous considérez qu'il y a deux grands axes pour répondre à la problématique posée : d'une part, le renforcement de notre autonomie, auquel répond la LPM, d'autre part, l'accélération des partenariats et alliances. S'agissant du premier point, ne pensez-vous pas que nous sommes encore trop timides dans la réponse aux risques que vous avez identifiés ? S'agissant du second, la situation internationale et les grandes orientations de la prochaine LPM ne préfigurent-elles pas une défense européenne ? Est-ce la seule réponse aux risques dans le monde ?