Vous avez présenté le Pass culture la semaine dernière. Cet engagement de campagne du Président vise à offrir aux jeunes un accès à la culture et aux pratiques artistiques. Le 23 février dernier, vous vous êtes rendue aux Victoires de la musique classique à la Grange au Lac, proche d'Évian-les-Bains, ville qui s'inscrit dans un territoire franco-suisse : le bassin lémanique. Le Pass culture doit permettre une géolocalisation des lieux culturels, par le biais d'une application mobile. Prendra-t-elle en compte la situation des jeunes frontaliers, vivant en France mais mobiles vers nos voisins, en géolocalisant l'offre culturelle de ces pays, comme le fait par exemple le portail « Léman sans frontière » ou le livret commun des journées du Patrimoine. L'application sera testée dès le printemps, notamment dans le Bas-Rhin. Comment cette problématique a-t-elle été appréhendée ?
Le Pass sera crédité de 500 euros pour les jeunes de dix-huit ans. Comment fera le jeune frontalier pour acheter des biens culturels en Suisse ? Ce pays est culturellement particulièrement attractif, notamment grâce aux villes francophones de Genève, Lausanne et Montreux. Avez-vous intégré la conversion entre l'euro et le franc suisse ?
Pour inciter les jeunes à se rendre dans des lieux culturels et à s'ouvrir à la culture et aux cultures du monde, l'offre doit s'élargir au-delà de nos frontières : que pensez-vous d'associer les voyages culturels et linguistiques aux offres culturelles proposées par le Pass culture ?