Cet amendement est le fruit d'une réflexion ancienne et d'une actualité récente qui a vu la réaction de défiance quasi unanime des paysans à un accord commercial avec le Mercosur. Il est d'ailleurs intéressant de noter que l'actuel ministre de la transition écologique et solidaire était signataire d'une tribune publiée dans Libération en 2016 qui demandait la reconnaissance d'une « exception agri-culturelle dans les échanges internationaux ».
L'agriculture sert trop souvent de monnaie d'échange dans les négociations des accords commerciaux, au détriment des paysans européens, et la nourriture ne peut être considérée comme une marchandise comme les autres.
Nous estimons donc qu'il est nécessaire et urgent de reconnaître une exception agri-culturelle dans les échanges internationaux.