L'agriculture n'est pas une marchandise comme les autres. Elle est constitutive de l'identité de notre pays et elle permet de nourrir notre population. Au même titre que la culture, consubstantielle à notre identité, l'agriculture ne doit pas être sacrifiée sur l'autel du libre-échange. C'est le sens de cette demande de rapport. Je rappelle que le Parlement va être appelé à se prononcer sur seulement 8 % des éléments du CETA, ce traité élaboré en catimini. Or le CETA pour la filière bovine, et demain l'accord avec le Mercosur pour le lait, mettront un terme à l'exception agri-culturelle française.