Monsieur le ministre, je pense que vous êtes plein de bonnes intentions et profondément sincère quand vous dites vouloir améliorer la situation des agriculteurs. La seule question qui se pose est de savoir si nous souhaitons nous doter d'une loi qui protège ou si nous préférons laisser la main invisible du marché faire son oeuvre ? C'est le coeur de nos débats. Nous pensons qu'il est nécessaire que la loi apporte des précisions pour favoriser les OP, ce qui est notre but commun. La main invisible du marché n'a pas toujours le rôle régulateur que l'on souhaiterait et les relations interpersonnelles ne sont pas toujours mues par de bonnes intentions.