Sur le lait, on a des contrats de cinq ans ; sur les céréales, des contrats d'un an seulement. L'idée ici est d'obtenir des prix plus stables grâce à la contractualisation, tout en ménageant de clauses de renégociation. M. Marc Le Fur nous met en garde contre le syndrome de la pompe à essence : on a toujours l'impression que les distributeurs répercutent toujours beaucoup plus rapidement les hausses que les baisses du pétrole… Le travail qu'auront à mener les interprofessions à travers les indicateurs, les négociations et dans les contrats types, en fonction des productions, devra préserver une certaine souplesse dans les durées des contrats et dans les calendriers de négociation afin de leur laisser plus de marges de manoeuvre.