C'est justement l'objectif poursuivi par les organisations de producteurs. Sur un bassin laitier déterminé, une OP peut trouver un accord sur un volume annuel de production : une part de la production peut être réservée à une marque, par exemple, et une autre part à une utilisation différente. Lorsqu'un producteur est tout seul face au distributeur ou aux transformateurs, c'est une situation compliquée. En revanche, quand une OP regroupe une centaine de producteurs, on a une idée du volume garanti annuel qu'elle peut livrer à l'entreprise, ce qui lui permet à la fois de définir le coût de revient et de déterminer les marges de manoeuvre dont elle dispose. À mon sens, cela fait aussi partie de la base de négociations.