Outre les arguments que j'ai déjà exposés, je précise que j'ai rencontré des représentants de la Commission européenne à Bruxelles et j'en retiens que nous avons tout intérêt à rester raisonnables. L'accord n'a été conclu qu'en 2016 ; attendons d'en constater et mesurer les effets avant d'adopter une démarche nouvelle reposant sur des accords interprofessionnels dont il n'est pas certain qu'ils soient plus favorables aux producteurs. Évaluons d'abord les accords adoptés en 2016. Il est encore tôt pour le faire, mais nous verrons d'ici à 2020 s'ils sont ou non profitables aux producteurs ; il sera encore temps de modifier les règles du jeu.