J'entends cette préoccupation qui est mienne chaque jour.
Au cours des États généraux de l'alimentation (EGA), les débats ont porté sur le revenu agricole, sur les qualités sanitaires et nutritionnelles des aliments. Dans le même temps, se sont tenues les Assises des outre-mer, qui vont apporter certaines réponses attendues par les territoires ultramarins, où l'agriculture doit être structurée et densifiée. Comme nous avons pu en débattre en commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, il est nécessaire que la part des importations et des exportations diminue en outre-mer, et que les pratiques alimentaires et agronomiques y évoluent.
Les enseignements des États généraux de l'alimentation et les dispositions du présent texte répondent aux préoccupations des outre-mer. Nous n'avons pas prévu de mesures spécifiques car nous considérons que les outre-mer sont la République. La loi de la République s'applique à tous les territoires français.