À ce stade de nos travaux, les réponses de Mme la ministre ou du rapporteur sur des sujets aussi importants m'inquiètent… Les travaux des États généraux de l'alimentation ont fait naître une espérance énorme dans le pays, notamment chez les agriculteurs. Depuis hier soir, nous nous penchons sur les contrats, les sanctions, les habilitations.
J'estime que les avancées sont insuffisantes pour améliorer les revenus des agriculteurs et rééquilibrer les relations avec les industriels, mais surtout avec la grande distribution et les centrales d'achat. Peut-être l'examen des articles suivants me donnera-t-il tort… Je veux bien faire confiance au Gouvernement, à M. le ministre de l'agriculture – que je connais un peu – et à Mme la secrétaire d'État – que je ne connais pas. Mais, à ce stade, je suis inquiet, les réponses apportées sur les sujets cruciaux n'étant pas à la hauteur des enjeux.