J'ai été vice-président du conseil général de Seine-Maritime et maire d'une ville moyenne. Nous avons réalisé des efforts importants avec le soutien de l'association « Les défis ruraux » et avons développé le recours aux produits du terroir et aux produits bio dans les cantines scolaires. Cette volonté politique est désormais partagée par l'ensemble de la communauté éducative – élèves, enseignants, personnels techniques et cuisiniers. Mais, quelles que soient les collectivités, nous nous heurtons à un principe de réalité : nos moyens financiers…
Le ministre de l'agriculture serait bien inspiré de se rapprocher de son collègue chargé des finances, afin que les moyens alloués par l'État aux collectivités locales – qui se réduisent comme peau de chagrin – soient calculés en prenant en compte cet élément volontariste. Il ne faut pas pénaliser les collèges et les lycées, et il faut également soutenir financièrement les communes, au bénéfice de l'agriculture.