Je suis également défavorable à cet amendement. Réfléchissons d'abord aux moyens de traduire juridiquement notre préoccupation. En matière d'étiquetage, il ne s'agit pas que d'obliger, il s'agit aussi de la volonté des entreprises. Avançons avec elles, avec les industriels, avec les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME), avec le Conseil national de l'alimentation (CNA). Quant à la proposition d'inscrire non le prix d'achat au producteur mais la part du prix payé par le consommateur qui lui revient, je suis ouvert à la discussion. Regardons simplement comment faire en droit et dans les faits.