À l'issue de longs débats sur l'étiquetage, la commission du développement durable a adopté un amendement sur le sujet, aux termes duquel : « L'État peut mettre en place, à l'aide de structures et de moyens existants, une démarche expérimentale de deux ans pour un étiquetage volontaire conforme aux standards européens et français sur les animaux notamment nourris sans farines animales et élevés sans l'utilisation d'antibiotiques comme accélérateurs de croissance ».
M. le ministre et moi-même avions émis une réserve sur cet amendement sachant qu'il est interdit en Europe d'utiliser les farines animales ou de se servir d'antibiotiques comme accélérateurs de croissance. Il s'agit cependant d'un amendement d'appel montrant notre volonté de mettre en place un étiquetage qui valorise et protège les produits français tout en les rendant plus traçables.