L'amendement prévoit que l'étiquetage des denrées alimentaires issues d'animaux nourris avec des aliments génétiquement modifiés sera obligatoire à compter du 1er janvier 2023, ce qui laisse le temps de se préparer.
Je défends cet amendement pour des raisons éthiques. Si nous avons interdit les cultures OGM chez nous, ce n'est pas pour que notre cheptel en soit dépendant et que, par les importations, nous soutenions ce modèle de culture partout sur la planète.
Je vois cet amendement comme un facteur d'accélération du déploiement du plan protéines végétales et de la recherche d'une autonomie dans ce domaine. Des collègues ont demandé tout à l'heure un rapport au Gouvernement sur cette question ; j'avais fait voter le même amendement dans la loi de 2008. Les choses avancent cahin-caha, mais pas suffisamment. L'étiquetage est un levier.