Il s'agit, là aussi, de donner une dimension environnementale aux SIQO et à toutes les mentions valorisantes. Je ne comprends pas vos réserves. Les SIQO représentent aujourd'hui une part importante de la production agricole. On ne peut pas dire que l'on veut faire de l'agro-écologie et laisser les SIQO de côté. Les SIQO ne concernent pas seulement les qualités organoleptiques ni un attachement au terroir. C'est aussi un cahier des charges environnemental d'intérêt général. Les SIQO doivent offrir une triple exemplarité : celle de la qualité gustative, celle de la qualité du terroir et celle du respect de l'environnement. Le rapport que vous avez commandé, monsieur le ministre, au Centre d'études agricoles énonce très clairement que l'INAO est un bel outil pour engager une mutation stratégique et que les responsables professionnels – le directeur et les agents de l'INAO – ont à coeur de relever les défis de l'excellence environnementale par étapes, notamment en utilisant le levier des niveaux 1, 2 et 3 de la HVE comme un cheminement vers l'excellence environnementale. Je souhaiterais qu'on puisse dialoguer avec l'INAO sur ces sujets, compte tenu du large consensus en la matière.