Qu'on évite de dire des bêtises. Rendre la mention du Nutri-Score obligatoire pourrait conduire la Commission européenne à attaquer le dispositif et, je le répète, cela ferait « tomber » l'ensemble du Nutri-Score. Or ce qui fait sa force, c'est qu'il est fondé sur une démarche volontaire à laquelle, certes, nous devons faire adhérer un maximum d'acteurs. Ce procédé avance « en marchant », si je puis me permettre cette métaphore : on constate qu'un certain nombre de produits naguère dans le rouge, se retrouvent dans le vert, comme le coca zéro, alors qu'ils peuvent donner lieu aux pathologies évoquées par M. Ramos.
Le Gouvernement souhaite donc que le Nutri-Score reste fondé sur le volontariat. Je propose que, d'ici à l'examen du texte en séance, nous trouvions la formule grâce à laquelle nous ne mettrons pas en danger le Nutri-Score – qui garderait son caractère non obligatoire – et grâce à laquelle nous continuerons d'entretenir un dialogue singulier avec les industries agro-alimentaires, comme celui que j'ai depuis de nombreux mois.